Ça fera bientôt six mois que je n’ai pas écrit
ici. Ma grossesse a duré ça, six mois. C’est dire qu’il peut s’en passer des
choses dans un si court laps de temps. Que votre vie peut changer
radicalement. Les six derniers mois n’ont pas été aussi intenses que ceux
qui ont mené à la naissance de mes filles, mais pas loin. Au cours de cette
période, j’ai dû changer d’existence à peu près cinq fois.
J’ai décroché un job, mon chum est retourné à
son ancien boulot, les petites sont entrées dans une garderie en milieu
familiale, elles ont attrapé tous les virus de la terre, ont été hospitalisées,
F. et moi avons cru mourir de fatigue, on a décidé qu’on ne pouvait pas
continuer ainsi, F. a de nouveau lâché son boulot et repris son rôle de papa au
foyer, tandis que moi, je suis devenue la femme pourvoyeuse ; en plus de
mon statut d’employée dans une entreprise, j’ai accumulé les petits contrats,
les activités littéraires, j’ai terminé la révision de mon troisième livre,
travaillé à sa publication prochaine, décroché un contrat télé (!), fait
je ne sais plus combien d’allers-retours à Montréal, planifié avec mon Italien
son retour aux études, préparé une demande de subvention pour mon quatrième
livre, appris que celle-ci m’était accordée, sauté de joie, puis je me suis dit
« voilà que tout sera encore à repenser ».
J’ai sincèrement l’impression de toujours être
en train de repartir en neuf. Et ce n’est pas sans me déplaire.
Parmi les changements que j’entrevois au cours
des prochaines semaines, il y a celui d’assurer une présence plus constante sur
ce blogue. On dirait que j’ai toujours plus de facilité à le nourrir de manière
assidue lorsque je suis en période de création. L’écriture appelle l’écriture.
Ça tombe bien, j’aurai des tonnes de trucs à écrire cet automne. Mon nouveau
roman, puis autres choses dont je ne peux pas encore parler.
La prochaine saison sera faste. Si tout va
comme prévu, vous devriez me voir la face souvent. Et pas juste ici. Ceux qui
ne l’aiment pas trop, cette face, auront au moins été prévenus.
Tout commencera le 3 septembre avec la sortie
en librairies de L’angoisse du poisson
rouge. D’ici là, les curieux pourront en lire le résumé officiel en cliquant drette là : http://lapeuplade.com/livres/langoisse-du-poisson-rouge/.
Je vous laisse à vos vacances et vous dis à très bientôt.
Voilà qui est inspirant! Je me retrouve dans une situation similaire avec mon blogue et mes projets. Or je n'ai pas (encore) votre expérience d'écriture. La mienne se résume à des essais "nouvelistiques" sur le coin d'une table ou pour mes travaux au certificat de création littéraire (que je n'ai pas terminé faute de temps). L'écriture appelle l'écriture. Voilà qui me plait. Et vous avez raison. Et j'ai très hâte de lire votre petit dernier. Pour ma part, si je peux sortir du confort de ma vie professionnelle, je serai lancé. Je vous donne mon opinion après la lecture de "L'angoisse..." . Bonne continuité!
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