Permettez-moi de
revenir sur le cas Renaud-Bray – après, je passe à un autre appel, promis.
C’est que le dossier soulève tant de questionnements dans mon entourage que je
me sens en devoir d’exposer certains faits.
Élément numéro UN, une anecdote :
En avril dernier, j’organisais une activité dans le cadre de la Journée
mondiale du livre et du droit d’auteur. J’ai apposé des affiches pour faire la
promotion de ladite activité à quelques endroits stratégiques de la ville de
Lévis. Comme je le mentionnais hier, dans ma ville, Renaud-Bray est une
référence en matière de livres ; je me suis donc dit qu’il pourrait être
pertinent de demander aux responsables de la succursale située non loin de chez
moi si je pouvais accrocher une de mes affiches quelque part sur leur mur, puisque
mon public cible devait se trouver en partie au sein de leur clientèle. J’étais
au courant qu’il fallait généralement s’adresser directement à la maison-mère
pour toute demande particulière, toutefois, je ne perdais rien à m’essayer malgré
tout en posant la question directement à un employé de la succursale. La dame à
qui j’ai parlé m’a, comme je m’y attendais, référée au formulaire de demande en
ligne disponible sur le site Internet de la compagnie. Extrêmement gentille,
elle a tout de même proposé de questionner sa gérante à ce sujet, simplement
pour s’assurer que c’était bel et bien la marche à suivre et qu’il n’y avait
pas d’exception possible. Résumé de la conversation :
– Madame ****, j’ai ici une cliente
qui souhaiterait apposer une affiche pour faire la promotion de la JMLDA. Je
l’ai référée au formulaire sur le site de Renaud-Bray, mais je me demandais si…
– Ça ne sert à rien de remplir le
formulaire. La réponse sera non : Renaud-Bray ne souligne plus la Journée
mondiale du livre.
Je répète : Renaud-Bray, qui se définit comme une librairie, ne souligne plus la Journée mondiale du
livre. (Selon certaines sources, la chaîne célèbrerait cependant la Journée
mondiale des chaussures.)
Élément numéro DEUX, une liste non exhaustive des différents prix
littéraires qui ont été octroyés au cours des derniers mois :
Prix littéraire des collégiens : L’orangeraie,
Larry Tremblay, Alto
Grand Prix du livre de Montréal : Le feu de mon père, Michael Delisle, Boréal
Prix des libraires : Ma vie
rouge Kubrick, Simon Roy, Boréal
Grand Prix de la relève littéraire Archambault : La déesse des mouches à feu, Geneviève
Pettersen, Le Quartanier
Prix Adrienne-Choquette : Avant
d’éteindre, Sylvie Massicotte, L’instant même
Prix Émile-Nelligan : Ciseaux,
Roxane Desjardins, Les herbes rouges
Prix Giller : Us Conductors, Sean Michaels,
en traduction française chez Alto
Prix France-Québec : Le mur
mitoyen, Catherine Leroux, Alto
Alto, Boréal, Le Quartanier, L’instant même et Les herbes rouges sont
tous distribués par Dimedia. Je vous laisse faire vos déductions.
Élément numéro TROIS, une citation de notre ami Blaise :
L'acquisition
d'Archambault permettra d'« assurer une plus grande vitalité à notre
secteur d'activité et, par le fait même, à l'ensemble de la chaîne du
livre ».
Question finale : quelqu’un peut m’expliquer la logique ?
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